Détail des calculs | Dernière
mise à jour : 18/02/2009 © P.Béraud 2009 |
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(1) | C (en N.m) est le couple généré sur le rotor, I (en A) l'intensité du courant, et Kc (en N.m/A) la constante de couple du moteur. Cette constante est proportionnelle au flux magnétique dans l'induit. | |
(2) | UG
(en V) est la f.c.e.m développée dans l'induit et ω (en
rad/s) la vitesse
angulaire. Kc (en N.m/A) est toujours la constante de couple du moteur, comme dans l'équation (1). Remarque : On s'attendrait ici à exprimer Kc en (V.s/rad) pour satisfaire à l'homogénéité de l'équation. Aucune contradiction portant, les (V.s/rad) et les (N.m/A) sont deux unités équivalentes. |
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(3) | Pour
obtenir le couple CA
(en N.m)
disponible sur l'arbre, il faut déduite de C
divers termes de
pertes :
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(4) | C'est l'application de la loi des mailles dans le circuit électrique du schéma ci-dessus. |
D'après (3) et (1) : donc
Par ailleurs, d'après (4) : donc
On en déduit :
Nous sommes arrivés à l'équation (5) :
(5) | avec : et |
Calcul du courant à vide : En réintroduisant l'expression de ω0 dans celle de I0 :
D'où l'équation (6) :
(6) |
Le moteur étant toujours alimenté sous la tension U, on relie cette fois à l'arbre une charge qui lui applique un couple résistant CA.
La vitesse diminue et passe à ω, et le courant consommé I augmente.
En augmentant de plus en plus la charge, la vitesse finit par s'annuler (rotor bloqué). Le couple atteint une valeur CB appelée couple de blocage.
D'après (3) :
D'après (4) :
On en déduit en utilisant (5) :
d'où l'équation (7) :
(7) |
On va maintenant définir la
charge du
moteur par un paramètre x=CA/CB
sans dimension. Sa valeur varie de 0
(à vide) jusqu'à 1
(blocage).
D'après (1) et (3) :
, d'où :
En substituant l'expression de I dans (4) :
On aboutit à l'équation (8) qui donne la vitesse en charge :
(8) |
avec
|
L'équation (8) montre une propriété importante : la vitesse décroît linéairement en fonction de la charge. La pente de cette variation représente une caractéristique importante du moteur (elle indique comment le moteur « tient la charge ») : C'est la constante de régulation de vitesse RV. Elle est d'autant plus faible que le moteur est performant. Elle s'exprime en rad/(s.N.m) dans le système international d'unités, ou en tour/mn/(mN.m) en unités plus usuelles.
(9) |
et
|
Nous sommes arrivés à l'expression du courant en fonction de la charge (équation (10)) : Le courant varie linéairement entre I0 à vide (x=0) jusqu'à U/RS au blocage (x=1).
(10) |
(11) |
Ensuite, la puissance mécanique PR=CA.ω restituée sur l'arbre :
D'après (8) :Cette équation s'annule en x=0 (fonctionnement à vide) et x=1 (rotor bloqué) et possède une caractéristique parabolique avec un maximum en x=1/2. La puissance restituée est maximale (PMAX) lorsque la charge fait chuter la vitesse de moitié.
(12) | et |
Puissance PD=PA-PR dissipée par le moteur : Elle rassemble toutes les pertes de puissance dans le moteur et est responsable de son échauffement. Cette puissance (donc l'échauffement du moteur) croît avec la charge x, d'abord modérément jusqu'à mi-charge (x≈0.5), puis très rapidement ensuite.
(13) |
Le rendement ρ=PR/PA du moteur représente son aptitude à transformer la puissance électrique fournie en puissance mécanique restituée sur l'axe. Il vaudrait 1 pour un moteur idéal.
D'après (11) et (12) :
(14) | avec : et |
Le rendement est nul à vide (x=0) et
rotor bloqué (x=1), et passe par un maximum à un régime
particulier. Recherchons ce maximum :
On cherche le zéro de la dérivée :
Les racines x1 et x2 du numérateur sont :
Discriminant :Seule la première racine est valable
(appelons la xM), la seconde est négative.
On en déduit la valeur du rendement au
maximum :
On remarque dans l'expression de la
dérivée de ρ que celle-ci s'annule lorsque :
En reportant dans l'expression de ρ :
Nous connaissons maintenant le rendement maximal et la charge correspondante xM :
(15) | avec : |
Nous pouvons également exprimer le point de fonctionnement (vitesse, couple, courant) correspondant, en appliquant à xM les équations (8) et (10) :
(16) | |
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